Studio Deadcrows

Salut !
Je trouve passionnant la manière dont l’Illumination mélange à la fois philosophie, histoire et mysticisme. On sent bien que ce n’est pas un simple pouvoir magique, mais une façon différente de percevoir Glorantha et ses contradictions profondes.

fifi a écrit : ↑lun. 1 sept. 2025 22:49 Salut !
Je trouve passionnant la manière dont l’Illumination mélange à la fois philosophie, histoire et mysticisme. On sent bien que ce n’est pas un simple pouvoir magique, mais une façon différente de percevoir Glorantha et ses contradictions profondes.

J'ai un doute sur l'histoire, mais pour les 2 autres, parfaitement d'accord.

fifi a écrit : ↑lun. 1 sept. 2025 22:49 Salut !
Je trouve passionnant la manière dont l’Illumination mélange à la fois philosophie, histoire et mysticisme. On sent bien que ce n’est pas un simple pouvoir magique, mais une façon différente de percevoir Glorantha et ses contradictions profondes.

Les 2 ne sont pas cotradictoires. C'est d'ailleurs bien pour cela que c'est difficile a apréhender.

Andrew Logan Montgomery:

L'Illumination: un peu comme la folie dans L'Appel de Cthulhu

Dans « The Final Riddle / L'Énigme Finale », j'ai eu l'idée de présenter l'Illumination un peu comme la folie dans L'Appel de Cthulhu.

Les deux se ressemblent de manière effrayante.

La plupart des gens « sains d'esprit » et « rationnels » veulent des normes, des limites et des définitions.
Les Illuminés sont fous. Dans un jeu centré sur la communauté, ce sont eux les psychopathes. Non ?
Les disciples de Nysalor ont propagé la maladie en Occident uniquement pour la guérir et se donner bonne conscience.
Un cas d'école de psychopathie.

« Mais Drew, il y a sûrement des Illuminés « bons » ? »

Définissez « bons ».

Si l'on examine les mécanismes, l'Illumination vous permet essentiellement d'enfreindre toutes les règles et de tricher. Je suppose qu'un Illuminé pourrait aller s'asseoir sous un arbre de la bodhi et passer le reste de son existence à contempler l'infini. ... mais je peux vous garantir que ce n'est pas pour cela que la plupart des joueurs veulent que leurs personnages l'aient !

Et avant que Nick Brooke ne se précipite pour me faire la leçon, oui... je pense que les Lunars ont perfectionné le système. Ils surveillent attentivement leurs psychopathes. Les « bons » sont mis au service de l'Empire et les « mauvais » sont occultés et doivent être éliminés.

Nick Brooke:
Pour être tout à fait franc, Andrew, parfois nous mettons les « mauvais » au service de l'Empire. Ce n'est que lorsqu'ils ne sont pas fiables ou contrôlables que nous les éliminons. Cela peut très mal tourner lorsqu'un haut responsable devient mauvais [hum hum Tatius hum hum], mais c'est le risque à prendre. Le prix de la libération est une vigilance éternelle, comme l'a enseigné Danfive.

David Cake:
Nick Brooke, pour être tout à fait honnête, je pense que l'Empire se montre parfois un peu trop enthousiaste à l'égard de la folie et d'autres moyens d'enseigner l'illumination, car même si cela augmente le taux d'occlusion, les personnes occluses sont souvent encore plus utiles à l'Empire que les « bonnes ». Nous pensons que les examinateurs éliminent les Illuminés fous et dangereux, mais que se passerait-il s'ils recommandaient simplement, de manière confidentielle, des moyens de les rendre utiles à l'Empire malgré ces petits défauts ?

Andrew Logan Montgomery:
David Cake, mais les Lunars sont au moins honnêtes à ce sujet. La folie = la démence. Les fous = les lunatiques. Les deux vont de pair, en réalité. Et les lunatiques peuvent être des génies. Hannibal Lecter préparait un foie gras au torchon et une tête de veau en sauce verte à se damner. C'était aussi un thérapeute hors pair, doté d'une compréhension hors du commun de la nature humaine. Alors... un peu de démence ? Au moins, les repas sont bons !