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Re: Campagne de Jicey

Posté : mer. 6 sept. 2017 17:05
par Dox
Jicey a écrit :Reprise de notre campagne après la pause estivale.
Chouette, tes CR reprennent également ! ;)

Re: Campagne de Jicey

Posté : jeu. 7 sept. 2017 16:48
par Jicey
Cette partie était assez fun, bien dans l'esprit Errol Flynn, les joueurs étaient très en forme (vive les vacances).

J'mettrai le scénar sur le fofo quand on aura fini de le jouer (en fait la suite ça sera le 30 septembre). C'est pas bien difficile à extrapoler à partir des synopsis, mais ça mache le travail des MJ d'avoir déja plein de noms pour les victimes et un calendrier précis pour que les enquêteurs ne buttent par sur des incohérences d'improvisation.

Re: Campagne de Jicey

Posté : jeu. 7 sept. 2017 18:11
par Dox
Jicey a écrit :Cette partie était assez fun, bien dans l'esprit Errol Flynn, les joueurs étaient très en forme (vive les vacances).

J'mettrai le scénar sur le fofo quand on aura fini de le jouer (en fait la suite ça sera le 30 septembre). C'est pas bien difficile à extrapoler à partir des synopsis, mais ça mache le travail des MJ d'avoir déja plein de noms pour les victimes et un calendrier précis pour que les enquêteurs ne buttent par sur des incohérences d'improvisation.
J'attends ton scénario avec impatience. On n'a jamais trop d'aventures ! ;)

Re: Campagne de Jicey

Posté : mar. 10 oct. 2017 09:50
par Jicey
J'suis un peu à la bourre pour le CR de la dernière partie, mais ça va venir. Les joueurs ont un peu pataugé, du coup on n'a pas encore tout à fait fini le scénar (donc publication du scénar reportée).

Re: Campagne de Jicey

Posté : jeu. 12 oct. 2017 23:09
par Just Roll
J'aime tes synopsis de scéanr Nemesis, particulièrement le 2ème. Je serai tenté de reprendre l'idée avec un côté plus parodie d'une montée en puissance d'un genre de christianisme.
Pas mal Jicey, mais je ne vois pas vraiment l'expression du parfum de suicide de la sorte. Il y a un côté très assumé et presque guilleret de la part des pnjs tel que tu le décris, je n'aime pas du tout cette version du parfum suicidogène, les 2 parties ont l'air décousues mais c'est normal je n'ai pas accès à la suite

Re: Campagne de Jicey

Posté : lun. 16 oct. 2017 10:20
par Nemesis
Ca peut être sympa en effet de mettre en oeuvre une montée en puissance de ce genre, mais je pense que pour traiter un tel aspect il faudra plus qu'un scénario. Cela devient à mon sens davantage un arc narratif qui prendra de l'ampleur en arrière plan de leurs aventures et pour lequel il faudra remplir plusieurs objectifs/aventures/scenario pour en venir à bout.

Mais je garde l'idée :D

Re: Campagne de Jicey

Posté : lun. 16 oct. 2017 12:52
par Just Roll
Le coup de l'arc narratif en background c'est pas con du tout..... je vais surement m'en servir. Si ça prend je donnerai mes retours

Re: Campagne de Jicey

Posté : dim. 26 nov. 2017 18:45
par Jicey
Fausse Mort, Vrais Meurtres (part 2)

Les PJ sont rejoints par leur compagnon Maven la purgatore.

Dans la ruelle où le siniore Buffone a été assassiné, les PJ repèrent quelques piécettes éparpillées et des traces contre le bas d’un mur, ce qui laisse penser qu’un mendiant de petite taille faisait la manche à cet endroit. Les PJ interrogent le voisinage. Personne n’a rien vu, et il semble qu’aucun mendiant ne traine habituellement dans les parages (la garde du quartier ne les laisse pas s’installer, c’est mauvais pour les affaires des restaurateurs du coin).

Des gardes débarquent avec la prestance assurée et vaguement méprisante des gens de pouvoir. Avec efficacité ils bouclent la ruelle et une portion de la rue principale, relevant les identités et enregistrant les témoignages. Clairement ce n’est pas la patrouille de base de ce quartier modeste, d’ailleurs ils portent les couleurs du Rialto. L’importance de la victime a fait déranger des enquêteurs d’un autre calibre que les gardes du coin qui sont intervenus plus tôt. Le capitaine Falcone dirige les opérations. Ceux qui n’ont rien vu sont promptement écartés de la zone pour ne pas gêner. Les PJ sont priés de dégager, mais Ezio semble vaguement suspect aux yeux de Falcone (le pauvre Ezio est souvent victime du délit de faciès). Le capitaine ordonne aux PJ de venir au poste de garde du Rialto faire une déposition le lendemain.

Les PJ se séparent pour gagner du temps. Ermenegildo fonce à l’Académie Buffone pour prévenir Rusario le concierge de la triste fin du directeur de l’école, mais surtout pour s’occuper de prévenir les familles que les étudiants risquent de tenter de se suicider. Maven et Leonardo se rendent à la morgue locale pour examiner au plus vite le cadavre de Buffone avant que les dépouilleurs ne s’en emparent. Ezio reste sur place pour observer la foule depuis les toits et peut-être repérer un comportement suspect. Sophronia reste aussi, pour essayer de glaner d’autres infos en parlant au voisinage.

Ermenegildo arrive à convaincre Rusario le concierge (qui a très peur de perdre sa place) de l’aider à contacter les familles. Russario ne connaît pas tous les noms, mais de fil en aiguille ils arrivent à prévenir tout le monde. Chez l’organisateur de la soirée qui a mal tournée, Ermenegildo a un peu de mal à voir le chef de famille qui est en plein diner mondain. Le fils, Leandro, vient parler à Ermenegildo. Sans surprise, Leandro parait quelque peu préoccupé, et minimise son implication. Ermenegildo arrive à convaincre Leandro de lui fournir la drogue utilisée dès qu’il pourra s’en procurer.

Maven et Leonardo arrivent à baratiner la morgue (risque d’infection) pour accéder au cadavre. Les PJ déterminent facilement que Buffone a été tué d’un unique coup avec une lame direct au coeur. Leonardo arrive même à déterminer que le coup a été porté de bas en haut, forcément par une personne de petite taille ou accroupie, avec un couteau style couteau de cuisine (et certainement pas une arme “pro” du genre dague ou stylet).

Ezio repère un suspect, mais ce n’était qu’une fausse alerte. Sophronia entend les habitants du pâté de maisons se plaindre que “les rues ne sont plus sures”, que “les honnêtes gens se font couramment assassiner sans que les autorités n’agissent”, etc... En fait, en démêlant les faits amplifiés par la rumeur, il apparaît qu’un seul autre crime a eu lieu non loin de là récemment: un capitaine de la garde du palais qui a été assassiné juste derrière une taverna il y a quelques jours.

Sophronia tente d’avoir accès au plus vite au corps. Mais les enchères ont déjà eu lieu. Elle obtient le nom du dépouilleur qui a gagné l’enchère et apprend qu’une cérémonie a lieu le soir même au grand temple des Pélerins, avant la crémation. Elle emprunte la nacelle du Rialto pour se rendre au sommet de Venzia et se précipite au temple. Sa qualité d’Infant lui permet d’entrer dans le temple, mais elle arrive trop tard: porté par des gardes du palais, entouré d’une haie d’honneur d’hallebardes, la dépouille du défunt est acheminée jusqu’à une gondole mortuaire qui se met en route pour le crématorium, suivie d’un cortège de gondoles pleines de gardes en deuil. Sophronia se lance à la poursuite du cortège ... à la vitesse réduite qui sied à l’occasion. Elle arrive à obtenir du dépouilleur 15min pour examiner le corps avant la crémation. Elle constate une blessure unique dans le dos, de bas en haut, droit au coeur, avec une lame de type couteau de cuisine. Sophronia demande au dépouilleur s’il a connaissance d’autres crimes de la sorte. Celui-ci n’en n’a pas eu à sa charge, mais dans une précédente enchère (à laquelle il ne participait pas car lui ne fait que les crémations) il y avait la fille du Contrôleur de la Marine Marchande, qui aurait été assassinée par un enseignant de l’orphelinat qu’elle visitait.

Les PJ se retrouvent à l’Académie et décident de s’incruster chez le concierge pour la nuit déjà bien avancée. Ils en profitent pour fouiller la chambre de Leandro et du fils du forgeron pendant qu’Ermenegildo et le concierge rendent hommage à feu Buffone au moyen d’ une bouteille de bon vin. Les PJ trouvent chez Leandro une cachette très bien dissimulée (un pied de table évidé) qui contient une fiole remplie de poudre jaunâtre. Leonardo, l’expert en champignons, l’emporte de suite dans son labo au QG de la Confrérie et passe la nuit en analyses. Il découvre une infâme mixture brute d’une multitude de sporofiri, que seul un total débutant se permettrait (les saponisti au contraire distillent, séparent, isolent les composants pour mieux contrôler les compositions). Parmi les spores il semble à Leonardo que plusieurs viennent de moisissures qui poussent exclusivement sur les cadavres.

Ermenegildo a obtenu un nom, Sciatto, et une description (cheveux longs blonds bien lissés, visage de fouine, yeux bleus très clairs)

Le lendemain Ermenegildo passe voir Leandro à son domicile pour lui mettre la pression, pendant que les autres PJ surveillent les diverses issues de la riche demeure familiale. Leonardo a même loué un veliboptère pour essayer d’avoir une vue plus globale. Ermenegildo arrive à obtenir l’adresse de l’endroit où Leandro s’est fourni en “substances récréatives”, la Place de La Luna. Dix minutes après le passage d’Ermenegildo, Leandro se sauve en catimini par une porte arrière que surveillait Ezio. Ce dernier entame une filature en règle, avec succès, mais la topographie des lieux ne lui permet pas de signaler aux autres la fuite de Leandro. Ce dernier finit par amener Ezio sur la place de La Luna. Leandro entre dans une taverna et parle brièvement avec le patron (Ezio ne peut pas s’approcher pour entendre). Ensuite Leandro se dirige vers une maison de la place et frappe un code au volet fermé. On lui ouvre brièvement la porte pour le laisser entrer. Ezio vérifie qu’il n’y a pas d’autre issue visible. Au bout de 10 min, comme Leandro ne ressort pas, Ezio part prévenir ses comparses. Pendant ce temps, Ermenegildo a décidé de se rendre à la Place de La Luna pour vérifier les dires de Leandro. Dans sa ronde aérienne, Leonardo se rend compte qu’Ezio a disparu. Ezio trouve Ermenegildo à mi-chemin, l’un part chercher les autres, l’autre file à la place. Tous les PJ arrivent à temps pour voir Leandro sortir et prendre la direction pour rentrer chez lui, tandis qu’un individu répondant au signalement de Sciatto part en direction des quartiers bas.

Filature.

Sciatto finit par les amener à un bâtiment de bien pauvre allure, adossé à un entrepôt du quartier du port. Les PJ investissent les lieux et trouvent un Sciatto en panique en train de ranger dans des caisses à la va-vite tout le matériel d’un laboratoire assez rudimentaire. Les PJs flanquent la peur de sa vie à Sciatto avant de le livrer à la guarda. Ils informent le forgeron de leur découverte et celui-ci porte plainte contre Sciatto. Lors de son procès, Sciatto aura pour avocat un ténor du barreau, qui traite souvent les affaires de la famille Scadretti. Sciatto endosse toute la responsabilité de “l’incident” mais échappe à la peine capitale grâce au plaidoyer de son avocat. Il est condamné aux galères, où, très rapidement, un accident malencontreux lui sera fatal.



Les PJ se souviennent soudain qu’ils devaient aller faire une déposition au bureau du Capitaine Falcone. Ils se rendent donc au poste de garde du Rialto, mais là ils apprennent que Falcone a été tué dans la nuit par un cambrioleur qu’il avait surpris chez lui. Les PJ se rendent sur les lieux. Falcone habite une demeure luxueuse au bord du Grand Canal, juste à coté du Rialto, demeure bien au dessus des moyens d’un capitaine. En fait, renseignements pris, la famille Falcone est assez riche (commerce d’oeuvres d’art). En baratinant un peu (“on travaille pour le capitaine Falcone, on devait le voir ce matin pour une enquête importante”), les PJ arrivent à se glisser jusqu’à la scène de crime, une tourelle au 3e étage de la villa, dans le luxueux bureau de Falcone. Il y a là de précieux livres, et des oeuvres d’art hors de prix (des “Oeufs de Fabia”).

Leonardo engage une discussion avec l’adjoint de feu Falcone (le lieutenant Marcone) pour détourner son attention pendant que les autres essaient de récolter des indices dans la pièce. Mais en voulant examiner de plus près un “Oeuf de Fabia”, Sophronia joue de malchance (aaah le double 1 sur le dé Pélerin ...) et elle le laisse échapper. Le fragile oeuf de verre éclate en mille morceaux, répandant partout les gemmes précieuses qu’il renfermait.

[Note du MJ: Je n’ai pas placé là par hasard ma version Venzienne des oeufs de Fabergé, le verre des oeufs de Fabia laissent voir leur contenu, généralement des pierres précieuses. Deux oeufs ont été volés, et c’est un élément essentiel pour donner de la continuité avec de futurs scénars].

Pour le coup, la maladresse de Sophronia offre une diversion de classe olympique ! Ces oeuvres d’art valent une fortune. Marcone est livide. Maven en profite pour examiner sommairement le cadavre de Falcone. Il semble qu’il ait été victime d’un seul coup de couteau direct au coeur. Ezio profite de la diversion pour examiner les bibliothèques du bureau. Il repère un petit objet sphérique en métal, d’un pouce de diamètre environ, posé sur une étagère haute. Cela ressemble fort à un artéfact Pélerin. Ezio ne peut résister: il subtilise l’objet en toute discrétion. Ermegildo examine aussi les lieux. Il repère des traces suspectes sur le balcon. Un petit carreau de la porte fenêtre a été cassé de l’extérieur pour permettre à l’assassin d’accéder au mécanisme d’ouverture de la porte fenêtre.

Sophronia n’arrive pas à apaiser la furie du lieutenant Marcone. Elle est arrêtée et conduite au poste. Les autres PJ sont expulsés de la villa manu-militari. Les camarades de Sophronia auront beaucoup de mal à la faire libérer, le lieutenant craignant fort que la famille Falcone ne lui facture l’oeuvre d’art détruite. Au final les PJ font appel à la hiérarchie de l’infant, et c’est le Temple des Pélerins qui s’arrange avec la famille Falcone pour les dédommagements.

Exclus de la scène de crime, les PJ décident d’y retourner par effraction pendant la nuit. L’entrée est gardée, mais l’arrière de la demeure donne sur le Grand Canal, en haut d’une falaise. A partir d’une gondole, au milieu de la nuit lorsque le trafic sur le canal est au plus calme, les PJ utilisent le grappin équipant deux des armures hippogriffes pour grimper jusqu’au jardin, puis de là jusqu’au balcon du bureau (les fenêtres des étages inférieurs sont toutes équipées de solides barreaux). Ils cherchent avec soin des traces. Ils repèrent d’abord les traces d’un chat - la belle affaire ! Avec difficulté [ni la Force ni les dés sont avec eux] ils finissent par trouver aussi des traces de pas, d’une pointure assez petite (34-35 ?). Sans armure hippogriffe pour réaliser l’impossible, comment l’assassin est-il parvenu jusqu’au balcon du 2e étage ? Les murs sont bien trop lisses pour de l’escalade à mains nues, et vu la position de l’arrière de la maison (à 5cm du bord de la falaise, avec le balcon en surplomb au dessus du vide) l’utilisation d’un grappin standard semble bien difficile. Les PJ repèrent des traces de fines griffures sur le tuyau d’une gouttière métallique qui passe près du balcon. Cette gouttière semble bien trop fragile pour supporter le poids d’une personne, sauf peut-être si l’assassin est particulièrement léger (petit). Les traces de griffures jusqu’en haut leur font échafauder une autre hypothèse, celle de l’emploi d’un petit singe type ouistiti.

Pour pénétrer dans le bureau les PJ sont obligés de tenter une effraction. Mais ils pensent à opérer en douceur, profitant du mastic encore frais de la réparation du carreau cassé.

Fouille approfondie du bureau, mais aucun indice supplémentaire, les PJ ont juste la confirmation de l’intérêt de Falcone pour les oeuvres d’arts, et de ses moyens financiers conséquents (il y a pas mal de livre et de documents en papier dans son bureau).

Fausse Mort, Vrais Meurtres (part 3)

Sabato 2 Aprile, de bon matin.

Les PJ décident d’aller examiner la scène du tout premier crime dont il ont connaissance, celui du capitaine Bruto Rossi. En interrogeant le personnel de la taverna ils apprennent que Rossi était un habitué des lieux, et qu’il a été assassiné dans les latrines dans la ruelle derrière l’établissement. Les PJ ne trouvent aucun lien entre Rossi, Falcone, et Buffone (ces deux derniers ne fréquentaient pas cet établissement). En examinant la scène de crime Sophronia repère des traces de mains d’enfant sur le muret cachant les latrines aux yeux de la rue. Ca pourrait n’avoir aucun rapport, mais c’est juste au niveau de la position du cadavre.

Les PJ se rendent ensuite à l’orphelinat. Ils se présentent comme des enquêteurs privés recrutés par la puissante famille de la victime. Le directeur Sorenza les reçoit avec empressement. D’autres enquêteurs privés sont déjà venus, la famille ayant offert une forte récompense pour la tête de l’assassin. Les PJ assurent le directeur qu’il touchera sa part si son aide permet de récolter de précieux indices. Motivé par cette offre, et par le besoin de montrer qu’il est irréprochable dans cette affaire, Sorenza ne cache rien et aide de son mieux les PJ qui ont ainsi les coudées franches pour examiner le lieu du crime (les toilettes de l’orphelinat), interroger le personnel et les enfants.

Rien de suspect. Sauf que le jour de la visite les entrées de l’orphelinat étaient assez perméables en raison de tout le gratin invité. Les enfants étant tous sous surveillance étroite du personnel, le directeur n’avait pas besoin ce jour là que les entrées soient hautement sécurisées. Sophronia arrive à amadouer les enfants en se présentant elle-même comme une orpheline (qui a réussi dans la vie en plus). Elle recueille le témoignage d’un enfant timide et lunatique auquel aucun enquêteur n’avait parlé jusqu’ici. En demandant aux enfants s’ils auraient aperçu un enfant avec un chat (les animaux sont strictement interdits dans l’orphelinat), un enfant se souvient avoir vu par une fenêtre donnant sur la rue une fillette d’une dizaine d’année, avec des cheveux courts noirs, des vêtements ni pauvres ni riches, portant un chat noir sous le bras, se faufiler dans l’orphelinat à la faveur de l’effervescence provoquée par la visite.

Les PJ trouvent étrange que le criminel ait pu préméditer un tel assassinat. Les crimes semblent un mélange de professionnalisme (un coup direct au coeur) et d’improvisation (couteau de cuisine). Ici le criminel a pu préméditer de s’infiltrer pour le jour de la visite, mais comment aurait-il pu prévoir qu’une dame de la haute société ailles aux toilettes de l’orphelinat. Les PJ commencent à suspecter que l’animal n’est pas un chat et qu’il a la faculté d’influencer les esprits. Autre hypothèse évoquée, le ‘chat’ est en fait un automates habillé d’une peau de bête (couteau de cuisine = lame de l’automate en fait).

Les PJ décident ensuite de fouiller le domicile de Buffone. Mais il y a là des serviteurs. Ils arrivent à en soudoyer un, mais il leur faut revenir à la nuit tombée pour que le reste du personnel soit rentré chez lui et que seul demeure sur place de serviteur soudoyé.

Pour occuper le temps avant la soirée, les PJ décident de ratisser le quartier des restaurants du Sestiere Comacchio: interroger un max de monde au sujet d’une fillette d’une dizaine d’années chevaux courts noirs qui aurait un chat. C’est encore une fois Sophronia, très en forme, qui fait une découverte cruciale. Des enfants lui parlent d’une copine qui a trouvé un chat très docile il y a une dizaine de jours. Elle l’a appelé “Pupuce”. Sauf que ce n’est pas vraiment un chat, la bestiole est couverte de piquants comme un hérisson, mais couchés le long de son corps, on peut le caresser quand même. Un chat-risson en quelques sortes. La copine en question n’est autre que Quirico Latzi, la fille des restaurateurs où Buffone avait ses habitudes pour déjeuner.

Les PJ commencent à suspecter fortement une bestiole pas ordinaire. Automate ? Chimère-noire minuscule ? Les supputations vont bon train. En tout cas, Maven décide de prendre le temps d’aller chercher sa purga. Et c’est donc seulement vers 20h que les PJ encerclent le restaurant des Latzi. Sophronia et Leonardo entrent dans le restaurant bondé. Ils servent au père une histoire d’animal de compagnie perdu ultra-rare perdu par une riche famille prête à payer 100 ducats pour récupérer l’animal. Le père n’hésite pas une seule seconde (!) est appelle Quirico (qui faisait la plonge). Pendant ce temps Maven monte la garde dans un recoin sombre de la rue principale, Ermenegildo est (en armure) dans la ruelle de derrière, surveillant les fenêtres de la chambre de Quirico, tandis qu’Ezio est plus loin dans la ruelle de derrière, en armure, surveillant la porte des cuisines et la courette adjacente au restaurant. Quirico arrive suivie de son “chat” à la démarche prudemment en retrait. Lorsque Sophronia fait mine de vouloir s’approcher de Pupuce, la bestiole se carapate vers les cuisines. Sophronia la poursuit. Dans les cuisines se trouve la mère de Quirico, aux fourneaux. Sophronia lui sert rapidement la même histoire qu’au père et la mère commence à aider Sophronia à chercher Pupuce qui se terre surement sous un meuble. Mais bizarrement, après avoir regardé à peine sous un meuble ou deux, la mère déclare “je regarde si Pupuce n’est pas sorti dans la ruelle” et elle ouvre la porte arrière. Pupuce sort de sa cachette et bondit dans la ruelle.

Grace à la vision nocturne qui équipe son armure, Ermenegildo repère la bestiole qui s’enfuit: il tire avec le laser de son armure, mais rate d’un cheveux l’agile bestiole (22 vs 24 d’esquive). Dans la rue principale Maven repère la lumière caractéristique du laser au loin, et se précipite vers Ermenegildo, purga en main. Pupuce fuit en direction d’Ezio qui décide d’essayer de la choper. Il y arrive de justesse (jet de lutte réussi de 1 point): il saisi une patte arrière alors que la bestiole bondissait en l’air pour l’éviter, tout en déployant de petites ailes membraneuses.

Ezio déclenche les lames intégrées de son armure, espérant blesser la bête qu’il tient à bout de bras: 2 blessures. La bestiole lui balance une salve piquants: Ezio n’a que des égratignures sans importance, sauf que les épines sont empoisonnées ! Le bras touché d’Ezio est immédiatement paralysé, et le venin se diffuse rapidement au reste du corps. Sophronia arrive et porte un coup d’épée, que la bête évite en se tortillant. Ermenegildo arrive à son tour et porte un sévère coup d’estoc avec sa rapière: 3 blessures, et la bête se débat toujours malgré tout l’ichor blanchâtre qui s’écoule de son corps. Maven arrive mais ne peut utiliser sa purga sans cramer ses compagnons, elle décide d’activer son armure. C’est Leonardo qui porte un coup fatal à la bestiole.

Assisté de Leonardo et Sophronia, Maven s’occupe d’Ezio. Le pronostique vital ne semble pas engagé, seuls les muscles des membres sont paralysés, pas les muscles respiratoires. Maven prélève du venin pour l’étudier et chercher un antidote, puis place la bête dans un sac étanche et le porte chez les Purgatores pour qu’ils étudient cette nouvelle forme de chimère noire. Maven est jugée trop subalterne pour assister à l’autopsie, mais elle le temps d’apercevoir une partie métallique au centre du corps de la bête: c’est bien une chimère. Au QG de la confrérie Leonardo a scruté le venin et découvert qu’il contenait un sporofori. Heureusement celui-ci semble incapable de survivre longtemps lorsqu’on le place dans du sang humain, il n’y a donc pas de risque qu’Ezio se fasse “coloniser”. Le venin est confié à un médecin de renom pour qu’il cherche à fabriquer un antidote. 2 jours plus tard, Ezio commence à retrouver l’usage de ses membres, et se remet totalement dès le lendemain.

Happy end, distribution de PP, et tout ça ...

[Note du MJ: Ezio n'a pas examiné l'artéfact qu'il a volé chez Falcone. Mon joli lien avec le scénario suivant tombe à l'eau.]

Il nous reste une heure de jeu, on enchaîne direct avec le scénar suivant, "Vol de Nuit", le second volet de la campagne des Pèlerins.

5 Aprile, en soirée.

Le Théâtre du Caravansérail a rouvert officiellement depuis quelques jours. Regiani assiste à une représentation. Il en profite pour s’éclipser discrètement et descendre au QG secret de la Confrérie. Il a une mission urgente pour les PJ: récupérer un document de la plus haute importance dans un coffre du lieu le plus sécurisé du Rialto: le 27-28e étage, là où Venzia fabrique sa monnaie !!!

Les PJ posent les questions comme prévu par le scénar, et font bien leur enquête de voisinage au sujet du peintre (faut dire qu'ils ne sont pas chaud du tout pour attaquer le Rialto).

Maven se retrouve bloqué une bonne demi-heure dans la cabine d'un téléphérique à cause d'une panne qui semble toucher une bonne partie du Sestière Palestrina. Les PJ avaient déjà entendu parler de pannes dans les bas quartiers lors de l'aventure précédente, mais ils avaient mis ça sur le compte d'un petit détournement de puissance pour satisfaire un besoin ponctuel dans les hauts quartiers. Une panne d'un quartier du Piani di Borghesi est très inquiétant. La belle machinerie de Venzia aurait-elle des défaillances ? Pendant que les autres joueurs chantent en coeur "étoile des neiges...", Maven a le loisir de méditer sur cet inquiétant évènement.

Suite du CR (et publication du scénar "Fausse mort, vrais meurtres") à venir ...

Re: Campagne de Jicey

Posté : jeu. 7 déc. 2017 13:14
par Jicey
Mon scénar "Fausse mort, vrais meurtres" est en ligne sur mon site: http://www.roludiste.fr/.
Je viens d'y mettre aussi tous mes compte-rendus (corrigés) de partie.

Re: Campagne de Jicey

Posté : ven. 8 déc. 2017 06:43
par Dox
Jicey a écrit :Mon scénar "Fausse mort, vrais meurtres" est en ligne sur mon site: http://www.roludiste.fr/.
Je viens d'y mettre aussi tous mes compte-rendus (corrigés) de partie.
Je viens de le télécharger. Merci beaucoup pour le partage ! :)