Merci pour TES réponses (allez hop je passe au tutoiement).
J’ai un peu l’impression que les Singes, que je salue au passage, sont pas toujours au point. J’attendais à mort la fin de gamme de Dieux Ennemis et... plof, c’est arrivé trop tard.
Oui, c'est sans doute parfois compliqué. Il ne faut pas oublier que toutes ces structures éditoriales sont minuscules et que bien souvent même les "patrons" ont un job à côté pour payer le loyer... par conséquent, les aléas vont au-delà des simples soucis de production.
Pour Venzia, j’ai eu un coup de cœur. Je ne l’ai jamais fait jouer pourtant (je crois que le D6 me rebute), mais j’aimerai franchement le faire.
Ça doit pouvoir s'adapter fastoche avec un système comme Chroniques Oubliées.
J’avais d’autres questions du coup, notamment en terme de système. Était-ce un choix éditorial ou le tiens ?
Il me semble que c'est un choix de Samuel Zonato. Lorsque le Studio m'a demandé de revenir donner un coup de main, en 2014, le système était déjà choisi et écrit.
Si c’était à réécrire, tu changerais quoi ?
Ben, avec du recul, pour que ça se vende un peu mieux j'en ferai aujourd'hui un univers pour Chroniques Oubliées. Ça c'est pour l'aspect commercial.
Et je prendrai sérieusement le temps de poser une ligne éditoriale sur l'ambiance du jeu, la cohérence de vision entre les différents auteurs, définir réellement ce qu'est le Da Vinci Punk (comme j'ai essayé de le faire sur mon blog), etc.
Et cette idée de seconde campagne, tu as plus de détails ?
Moi ce qui m'a branché dans Venzia, c'est le côté Saint Seiya chez De Vinci, dans un premier temps, puis l'ambiance 16e et 17e siècle mystérieuse, sale, portuaire, méditerranéenne. Si tu veux connaître ma véritable approche de cet univers, lis le scénario "C'est un peu court jeune homme" paru dans je ne sais plus quel magazine (oui, je suis précis). Ce scénario résume bien ma vision du jeu. Personnellement les aspects cosmogoniques et autres pélerinades ne me passionnent pas. Du coup ma campagne maison était davantage orientée aventures urbaines théâtrales et steampunk que post space-opéra.
En gros je suis parti dans une ambiance 3 Mousquetaires où les Confréries des Hippogriffes tente de maintenir l'ordre face à une autre confrérie de porteurs d'armures, Les Hippogriffes du Temple, qui eux sont à la solde d'un chef religieux, l'Infant Palmiotti. Lui part du principe que le culte des Pélerins doit transcender la vie venzienne et est en cela soutenu par quelques nobles royalistes qui voudraient mettre un terme à la démocratie en
court pour aller vers une royauté théocratique. Complots, assassinats, duels, masques et faux-semblants sur fond de lutte pour le pouvoir du peuple
Et plus vaste question
comment vient l’idée d’écrire un univers comme Venzia ? Et comment vient l’idée de proposer un autre univers ? C’est par plaisir de faire plaisir aux rolistes ? Une volonté de proposer autre chose ?
Ben, si je me souvient bien, au tout départ on avait Brainstormé comme ça : Samuel revenait de vacances à Venise alors il voulait faire un jeu sur Venise... avec une ville isolée au milieu d'un océan hostile. J'ai dit ok, mais il faut qu'on se démarque d'Exil et Ecryme qui exploitent déjà ce filon. J'ai alors proposé qu'on se dirige d'avantage vers une esthétique manga et qu'on vise un public plus adolescent. J'ai alors proposé des armures sacrées, et comme c'était d'ambiance vénitienne, on les appelées Hippogriffes... je suis parti ensuite faire mon burn out, et le projet a tourné sans moi et est devenu Venzia (on ne joue plus des ados, il n'y a plus de dessins manga, etc.)
Moi je suis fan de votre travail et je suis un peu triste que Venzia n’ait pas été à la hauteur des espérances des Corbeaux. Ça fait chier !
Ca dépend de ce que tu veux jouer en fait. Si effectivement ce que tu veux c'est la campagne, il va falloir attendre. Mais si tu veux jouer des aventures steampunk urbaines à tendance cape et épée, tu peux foncer, il y a tout ce qu'il faut dans ce qui est déjà paru !
Raph